Depuis 1992, tous les gilets automatiques SECUMAR sont pourvus de percuteurs qui empêchent la cartouche de CO2 de se dévisser toute seule ou de manière involontaire. Les percuteurs ont en effet été développés afin d’éviter ce genre de scénario.
Ainsi depuis cette année-là tous les gilets gonflables automatiques SECUMAR (secteurs plaisance et professionnels) sont équipés de percuteurs :
- SECUMATIC 3001S (depuis 1992)
- SECUMATIC 4001S (depuis 1999)
1. Percuteur SECUMATIC 3001S
Nous avons développé le SECUMATIC 3001S à la fin des années 1980 et lancé en 1992 sur le marché. Ce percuteur est équipé d’un système positorque. Il s’agit d’un système de sécurisation du couple de serrage pour SECUMATIC 3001S permettant d’empêcher un dévissage de la cartouche de CO2 par vibrations ou par inadvertance évitant ainsi des fuites de gaz. Le percuteur 3001S a fait ses preuves par millions et est reconnu en tant qu’élément essentiel et fiable du gilet depuis presque trois décennies.
1.1 Positorque sécurise la cartouche de CO2
Le percuteur 3001S est équipé d’un système breveté d’un couple de serrage pour les cartouches de CO2 (POSITORQUE). Ce système assure une fixation et un verrouillage sécurisé de la cartouche permettant un gonflage correct du gilet. En effet, il empêche un dévissage involontaire ou par vibrations de la cartouche pendant le port du gilet de sauvetage.
1.2 Les indicateurs rouge/vert
Trois voyants verts permettent de s’assurer qu’il est opérationnel.
Le voyant vert signifie :
- Indicateur A : le levier du déclencheur manuel est bien enclenché.
- Indicateur B : La pastille de cellulose est bien positionnée.
- Indicateur C : La cartouche de CO2 est bien vissée.
Principe de fonctionnement du percuteur SECUMATIC 3001S
1.3 Actions en deux temps pour visser et dévisser la cartouche
Deux actions sont essentielles pour visser ou dévisser la cartouche de CO2 :
La première consiste à visser la cartouche dans le pas de vis du percuteur jusqu’à ressentir une certaine résistance.
La deuxième action consiste à continuer de visser la cartouche malgré la résistance jusqu’à ce que l’indicateur C soit devenu vert.
Le système POSITORQUE empêche ainsi que la cartouche ne se dévisse toute seule ou par inadvertance permettant un fonctionnement adéquat du gilet de sauvetage.
Cette action en deux temps est également valable pour dévisser de la cartouche du percuteur.
La première action consiste à dévisser la cartouche de CO2 jusqu’à ce que le voyant vert/indicateur C disparaisse. Ensuite il est possible de dévisser complètement la cartouche.
1.4 Petit contrôle avant chaque utilisation
À utilisation normale, la cartouche de CO2 ne peut pas se desserrer. Cependant nous conseillons de contrôler le gilet de sauvetage avant chaque utilisation. Comment faut-il procéder ? Nous l’avons décrit à la page 12, paragraphe 3 de notre notice d’utilisation des gilets de sauvetage SECUMAR.
Attention : ce contrôle ne remplace pas l’entretien qui doit se faire dans une station agréée SECUMAR.
2. Percuteur SECUMATIC 4001S
Nos gilets de sauvetage sont équipés du percuteur 4001S depuis l’année 1999. Ce percuteur englobe tous les avantages du percuteur 3001S. En revanche, les 3 indicateurs du 3001s sont regroupés en un seul voyant rouge/vert pour le 4001S indiquant son état de fonctionnement. Grâce à son système de baïonnette, la cartouche est fixée de manière sécurisée.
2.1 Le système de baïonnette empêche la cartouche de se dévisser
Le système de baïonnette du SECUMATIC 4001S possède un dispositif de verrouillage empêchant la cartouche de se dévisser. De ce fait, le bon fonctionnement du gilet de sauvetage est assuré pendant son port.
2.2 Un voyant rouge/vert
Le SECUMATIC 4001S possède un seul indicateur rouge/vert qui montre que le gilet est prêt à l’utilisation (vert = OK).
- La pastille de cellulose est-elle bien positionnée ?
- La cartouche de CO2est-elle bien en place ?
- Le levier du déclencheur manuel est-il bien enclenché ?
- La cartouche de CO2est pleine et en bon état ?
Tous ces éléments peuvent être contrôlés au travers de la fenêtre de contrôle de la housse de protection du gilet de sauvetage.
Principe de fonctionnement du percuteur SECUMATIC 4001S
2.3 Deux actions pour visser et dévisser la cartouche
Deux tours de mains sont nécessaires pour mettre la cartouche de CO2 (baïonnette) en place dans le SECUMATIC 4001S. D’abord, il faut pousser le curseur gris avec la flèche et appuyer la cartouche vers le bas. Ensuite il suffit de la tourner à 90 degrés dans le sens des aiguilles d’une montre, jusqu’à ce qu’elle s’enclenche (« clic ») et que l’on voit apparaître le voyant vert.
Cette action en deux temps est également valable pour dévisser de la cartouche du percuteur.
2.4 Petit contrôle avant chaque utilisation
Grâce à son système de baïonnette, La cartouche de CO2 ne peut en aucun cas se dévisser toute seule. Cependant nous conseillons d’effectuer un petit contrôle avant chaque utilisation.
Ce petit contrôle, nous le décrivons dans notre notice d’utilisation du gilet de sauvetage, page 12 paragraphe 3
Attention : ce contrôle ne remplace pas l’entretien qui doit se faire dans une station agréée SECUMAR.
Oui, vous en avez le droit. L’association Internationale du Transport Aérien (IATA) autorise de transporter dans son bagage à main ou dans son bagage de soute un gilet de sauvetage gonflable avec maximum 2 cartouches de CO2 et cela depuis le 01. Janvier 2019.
Les restrictions de volume pour les cartouches de CO2 qui étaient en vigueur jusqu’à la fin de l’année 2018 ont été annulées.
Ces changements ont été agréés par le « Panel des Matières Dangereuses » de l’OACI (Organisation de l’Aviation Civile Internationale), une sous-organisation de l’ONU et publiés dans l' »OACI Technical Instructions » OACI T.I. 2019-2020 qui les rend ainsi valides dans le monde entier. Ils ont également été repris dans les règles concernant les matières dangereuses de l’IATA (DGR). :
Réglementations légales pour le transport aérien des cartouches de CO2
De manière générale, les exigences de transport de cartouches de CO2 sont réglementées par le règlement de l’Union Européenne EU 965/2012 en accordance avec les instructions techniques de l’OACI pour le transport aérien sécurisé des matières dangereuses (OACI T.I.). Les quantités limitées de matières dangereuses autorisées pour le transport aérien par les passagers ou par l’équipage y sont définies. Ces quantités doivent être appliquées par toutes les compagnies aériennes dans le monde entier.
Les réglementations importantes concernant les gilets de sauvetage et les quantités limitées sont définies dans le tableau 8-1, article 18 de l’OACI T.I. 2017-2018.
Pour les « petits » cylindres/réservoirs à pression qui sont équipés dans les équipements individuels de flottaison comme par exemple un gilet de sauvetage, les règles suivantes sont applicables:
- Le transport est autorisé:
- dans le bagage de soute
- dans le bagage cabine
- lorsque le gilet est porté sur soi
- L’autorisation de la compagnie de transport aérien est nécessaire.
- Le commandant de bord doit être informé.
- Restrictions:
- pas plus d’un équipement individuel de protection par personne;
-
- l’équipement individuel de protection doit être conditionné de telle façon qu’un déclenchement ne soit pas possible.
- limité au dioxyde de carbone ou bien tout autre gaz de la sous-classe 2.2 sans risque subsidiaire.
- dans le but du gonflage du gilet.
- L’équipement de protection ne doit pas être équipé de plus de 2 cylindres/réservoirs à pression.
- Maximum 2 cylindres/réservoirs à pression peuvent être transportés.
IATA
IATA, International Air Transport Association est une fédération qui regroupe la majorité des compagnies de transport aérien. On retrouve les exigences de l’OACI T.I. également dans les dispositions IATA pour les matières dangereuses (DGR).
La quantité définie par IATA-DGR pour le transport en avion de ligne est limitée à un (1) gilet de sauvetage gonflable et deux (2) cartouches de CO2. Cela est valable pour le bagage de soute et de cabine. La limite de volume de 50 ml qui y est décrite n’est pas applicable aux gilets de sauvetage mais à d’autres appareils. Il s’agit en effet simplement de « petites cartouches de rechange ». Ces dernières ne sont en effet pas définies dans les dispositions IATA. on réfère alors à la définition Tableau 8-1, article 18 de l’OACI 2017-2018. (Dès que la version Française de l’OACI T.I. 2019-2020 est disponible, nous créerons ici le lien.)
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Cependant l’autorité de régulation aérienne allemande précise que chaque compagnie aérienne et finalement les pilotes d’avions en tant que capitaines décident s’ils autorisent ou non le transport de gilets de sauvetage et de leurs cartouches. Une interdiction peut être par exemple prononcée en fonction de la situation politique d’un pays (risque terroriste).
Afin d’éviter les ennuis de dernières minutes, l’autorité de régulation aérienne allemande conseille aux voyageurs de se renseigner auprès de la compagnie aérienne lors de la réservation du billet et d’indiquer le souhait de transporter des gilets de sauvetage. Cette autorisation peut être annotée dans le système informatique de réservation. En outre, le passager peut se faire confirmer par écrit la procédure afin d’éviter les discussions lors de l’embarquement.
L’autorité de régulation aérienne allemande exhorte le voyageur de ne pas accepter un refus de la part des employés de services d’assistance téléphonique et de faire référence aux textes en vigueur. Dans le doute, les passagers doivent être persistants jusqu’à obtenir un responsable de la compagnie pour les matières dangereuses.
Nous vous proposons de télécharger les documents relatifs à la règlementation en vigueur, afin de les présenter sur place.